Titre: Ma soeur, sérial killeuse
Auteure: Oyinkan Braithwaite
Editions La Croisée
240 pages
Paru le 13 février 2019
Synopsis...
Quand l’esprit de famille pousse à l’extrême…
Korede s’est donné pour mission de protéger sa cadette envers et contre tout, et ce n’est pas une mince affaire. Non contente d’être la plus belle et la favorite de leur mère, Ayoola a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Ainsi, au fil du temps, Korede est devenue experte pour faire disparaître les traces de sang et les cadavres. « Seulement, avec Femi, ça fait trois. Et à trois, on vous catalogue serial killer… » À l’instar d’une Jane Austen des temps modernes, Oyinkan Braithwaite interroge les liens du sang, tout en pratiquant une critique en règle de la société nigériane : sa corruption, ses différences de classe, son machisme exacerbé…
Mon avis...
Une lecture qui n’aura pas su répondre à toutes mes attentes. Et ce, principalement parce que le synopsis nous promet « une comédie noire et décalée » mais que je n’ai rien trouvé de tel dans ma lecture.
On y découvre une jeune femme, Korede, qui vit dans l’ombre de sa sœur, Ayoola. Cette dernière est très belle et joue avec l’art de mettre le monde à ses pieds. Depuis toute petite, Korede s’est toujours donnée pour mission de veiller sur sa petite sœur et cette lecture n’aura de cesse de nous démontrer à quel point cette détermination est forte. Ayoola est aussi belle que dérangée. Elle a déjà tué suffisamment d’hommes pour être considérée comme une tueuse en série. Et maintenant c’est Tade, l’homme dont Korede est tombée amoureuse qui tombe dans ses filets!
Une histoire à la plume agréable et fluide qui nous peint une relation plus que particulière entre deux sœurs. Elles sont, à mon sens, aussi dérangées l’une que l’autre. Ayoola dans les meurtres qu’elle commet et sa facilité à se voir comme une victime. Korede dans sa naïveté à l’aider encore et toujours quitte à mettre sa propre vie de côté.
Malgré des chapitres courts, j’ai trouvé que ce récit manque de rythme et d’intensité. Assez plat, il m’a laissé indifférente. On se dit que le vent va finir par tourner mais au final, on ne fait que tourner en rond.
Le fil conducteur est bon mais l’auteur n’est pas allé assez loin pour combler mes attentes.
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