"Le portrait brisé" Alice Quinn


Titre: Le portrait brisé
Auteure: Alice Quinn
Editions City
Saga: Une enquête de la Belle-époque (T2)
336 pages
Paru le 3 avril 2019

Synopsis...


Cannes, janvier 1888. La ville est secouée par un scandale financier qui entraîne la faillite de nombreux notables. C'est dans ce contexte troublé qu'un banquier est retrouvé assassiné. Aux yeux de la police, la coupable idéale est Anna, une jeune femme que l'homme avait tenté de séduire. Emprisonnée, Anna ne peut compter que sur Miss Fletcher, aristocrate ruinée et sur Lola, courtisane aux moeurs dissolues, pour l'innocenter. Avec l'aide de Maupassant, l'homme de lettres, elles vont jouer les détectives pour éviter la guillotine à leur jeune protégée. L'improbable trio se lance dans une course contre la montre qui va le conduire du monde feutré de la grande bourgeoisie jusqu'à un terrifiant asile d'aliénés. Une société où les mensonges règnent en maître et où la fortune est, bien souvent, une garantie d'impunité...

Mon avis...


Comme je m’y attendais, ce fût un réel bonheur de retrouver notre trio (plutôt insolite) de détectives: Lola, Gabrielle et Maupassant. Un second opus qui m’a fait passer un excellent moment avec une enquête prenante et bien construite. On se sent plongé dans l’époque grâce aux descriptions sur les lieux, les manières de vivres et sur la société en elle-même.
Quatre ans ont passés et nos personnages ont évolués, grandit. C’est ici Anna, devenue une belle jeune femme, qui va être au centre des préoccupations. Accusée de meurtre, le jeune fille ne pourra compter que sur notre trio pour prouver son innocence mais surtout trouver qui est le véritable tueur. Une enquête difficile où le côté naïf est un tantiné capricieux de Lola fera prendre à cette dernière de gros risques.
Une première partie qui nous place dans le contexte, nous présente les difficultés de l’époque. Il faut attendre une centaine de pages pour que les choses sérieuses commencent. A partir de là, le rythme prend son envol et ne cessera de s’accélérer.
Quand bien même il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier opus pour apprécier pleinement cette lecture, elle vient répondre à nombre d’interrogations de ceux qui ont lu « La lettre froissée ».


 

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