Titre: Possession
Auteur: Paul Tremblay
Editions Sonatine
336 pages
Paru le 22 mars 2018
Synopsis...
Malgré une mère alcoolique et un père au chômage, la famille Barrett tente de mener une vie ordinaire dans la tranquille banlieue de Beverly, Massachusetts, jusqu'au jour où leur fille de 14 ans, Marjorie, commence à manifester les symptômes d'une étrange schizophrénie. Alors que des événements de plus en plus angoissants se produisent, les Barrett décident de faire appel à un prêtre, qui ne voit qu'une seule solution : l'exorcisme. À court d'argent, la famille accepte l'offre généreuse d'une chaîne de télévision ; en contrepartie, elle suivra la guérison de Marjorie en direct. L'émission connaît un succès sans précédent. Pourtant, elle est interrompue du jour au lendemain sans explications. Que s'est-il passé dans la maison des Barrett ?
Mon avis...
Lorsqu’on lit l’avis de Stephen King sur la couverture ou encore celui de The Guardian au dos, on se dit que ce livre ne pourra être qu’à la hauteur pour nous faire flipper bien comme il faut.
Avec la première partie, c’était plutôt bien parti. J’étais plongée dans l’histoire et les frissons ainsi que l’angoisse tant attendus étaient bien présents.
Malheureusement, toute la tension et le sentiment de peur instaurés au départ se sont totalement envolés une fois que j’ai lu l’analyse faite dans le « blog ». Alors oui, les références aux films connus, les comparaisons et les analyses ne sont pas totalement inintéressantes mais elles gâchent l’ouvrage. On fini par voir ce roman comme un reportage, une manière de passer en revue les codes de l’horreur, mais pas comme une histoire d’horreur pure et dure. Ça m’a déçue.
J’avoue tout de même avoir été surprise par le final. Après avoir été dépitée que la partie « blog » nous spoile l’évènement de clôture, l’auteur a tout de même réussi à me surprendre par un dernier retournement de situation.
Une lecture qui avait très bien commencée mais qui n’aura finalement pas répondue à mes attentes. Je regrette le côté blog avec toute son analyse qui pour moi gâche l’histoire et casse son côté horreur.
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