"La consolation des inconnus" Alice Nelson


Auteure: Alice Nelson
Titre: La consolation des inconnus
Editions Les Escales
320 pages
Paru le 17 septembre 2020

Synopsis...


Dans un New York envoûtant, des destinées se croisent et s'entremêlent. Un roman sensible et lumineux sur l'attachement et les empreintes laissées par le déracinement et les traumatismes.

Marina, écrivaine et universitaire, habite à Harlem avec son mari Jacob et le fils de ce dernier, Ben, issu d'un premier mariage. Dans la rue, elle fait par hasard la connaissance de Constance, une jeune réfugiée rwandaise, et de son enfant, Gabriel. Marina ressent rapidement l'urgence et la nécessité d'aider ces deux êtres dévastés et à la dérive. Tandis que Constance reste distante et quasiment muette, un lien particulier se noue entre Marina et Gabriel.
Malgré les mises en garde de son mari, l'amour de Marina pour cet enfant grandit et s'épanouit, jusqu'à la confronter à sa propre histoire, au souvenir de sa mère, fantomatique et si souvent absente.


Mon avis...


C’est l’histoire de deux femmes qui n’ont rien en commun si ce n’est d’avoir vécu des évènements très difficiles. On apprend à les connaître et à les comprendre au fil des pages. Leurs passés mais également celui de leurs proches qui sont pour eux comme des fêlures, des traumatismes qui ont fait d’eux ceux qu’ils sont.
Un livre qui nous montre que, même si le vécu forge un être et même si certaines concordances peuvent se faire, chaque destinée reste à écrire et chacun reste libre de ses choix. Un récit dans lequel l’amour filial a une grande importance. On voit y découvre un besoin de connaître de passé pour comprendre la personne.
J’ai été touchée par les personnages, par leurs sentiments, par leurs forces et leurs faiblesses. Surtout par Marina, une femme profondément bonne qui ne peut s’empêcher d’aider les autres. Elle se dévoile entièrement au lecteur et ce, même lorsque ses bonnes intentions ont un côté égoïste.
C’est aussi la découverte d’autres manières de vivre. Des contrés dans lesquelles on vit l’enfer et puis des communautés qui ont leur façon de voir les choses bien à elles. Des passages qui peuvent être difficiles à vivre ou à comprendre.
Un roman fort, poignant, doux et très beau dont les mots raisonnent en nous pour leurs vérités et l’empathie qu’ils provoquent.


 

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