Auteure: Delphine Damour
Titre: L'Absent
Editions Eyrolles
Paru le 21 mars 2024
288 pages
Synopsis...
Paris, 1970. Claire est une jeune médecin-chercheuse de talent. La vie lui sourirait, si seulement sa timidité maladive voulait bien la laisser tranquille. Ce handicap social limite son épanouissement et la confine à l'intérieur d'elle-même. Lorsqu'elle manque une prise de parole décisive, c'en est trop : la jeune femme décide de remonter à l'origine de son mal-être, au mépris de la pudeur et des carcans familiaux. Très vite, l'absence du père remonte, celui qui a toujours été tu, nié, oublié.
Claire prend son courage à deux mains et se confronte à toutes ses angoisses pour partir sur les traces de ce père, Eugène de La Fontaine, mort sur la ligne Maginot en 1940.
Mon avis...
Un roman sensible dont la quête m'a tenue en haleine et les révélations émues.
Il nous emporte sur les traces du temps passé, de ce père que Claire n'a jamais connu. Son cheminement fera que des secrets de famille longuement enfouis vont être dévoilés.
Le destin peut séparer mais il peut aussi conduire à se retrouver. A trouver des liens auxquels on aurait jamais pensé.
Claire est une jeune femme attachante qui souffre d'une timidité maladive dont les conséquences pourraient être désastreuses pour le futur de sa carrière professionnelle. Sa recherche de vérité va aussi l'aider dans son travail sur soi-même.
Ce moment de sa vie sera aussi marqué par une rencontre. Celle d'un homme qui souffre de la même pathologie que sa mère et auquel elle va rapidement se lier. Lui qui est également très secret et se livre peu sur son passé. Il intrigue.
Et puis le retour d'un amour passé qui va à nouveau faire palpiter son coeur et lui fera vivre aussi quelques déconvenues.
C'est poignant de voir l'acharnement de Claire pour dénouer les mystères du passé. Elle ira contre l'avis des siens, contre la loi, pour retrouver son père.
Le dénouement, même si je l'ai un peu vu venir, m'a bouleversée.
Même si certains points peuvent paraître irréalistes, ou des hasards trop gros, j'ai été séduite.
Je pense que si ce roman avait été écrit en 1970, il aurait redonné l'espoir à ceux qui, comme Claire, cherchent encore des réponses.
C'est beau, fort et plein de sensibilité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire