Auteure: Amy K Green
Titre: Reine de beauté
Editions Belfond
416 pages
Paru le 28 mai 2020
Synopsis...
Dans la lignée de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, un premier roman noir d'une grande finesse psychologique ; une réflexion grinçante sur la bonne société puritaine américaine, qui, sous la perfection de ses apparences, cache une obsession névrotique pour l'innocence de la jeunesse.
La communauté de Wrenton, dans le Maine, est sous le choc : le corps de Jenny Kennedy, reine de beauté de treize ans, vient d'être retrouvé à l'orée des bois, dans une chemise de nuit rose, un bouquet de fleurs à la main.
Le coupable ? Tous désignent un garçon simplet, fervent amateur de concours de miss.
Seule Virginia, la demi-sœur de la victime, récuse cet avis. Si elle détestait sa cadette presque autant qu'elle déteste la famille parfaite recomposée par son père, elle n'en connaissait pas moins les secrets troubles de la belle adolescente. Des secrets qui les unissaient malgré elles...
Pourquoi remuer le passé quand tout le monde semble s'accorder sur un coupable ? Pourquoi prendre le risque de souffrir, encore ?
Mais Virginia veut savoir. À tout prix. Quitte à révéler le vice sous la blancheur des façades à bardeaux blancs de ce village paisible. Quitte à pénétrer sur le terrain de chasse du plus terrible des prédateurs...
Mon avis...
Un livre qui aborde, à travers une histoire tragique, de nombreux thèmes. La pédophilie, le syndrome de Stockholm, les liens familiaux, la perte d’un proche, le besoin de s’émanciper,.... L’auteur a réussi à bien combiner l’ensemble pour nous offrir un roman noir implacable et très prenant.
Dans le passé, on va découvrir la descente aux enfers de Jenny, cette jeune adolescente qui en a marre de tout bien faire et voudrait décider et choisir son destin. Dans le présent, Virginia, sa sœur, qui va devoir faire face aux démons de son passé pour trouver l’identité du tueur. Alors que j’ai ressenti beaucoup de tendresse pour Jenny, j’ai eu plus de mal avec Virginia que je trouvais insupportable.
Les personnages sont torturés au point de faire ressortir d’eux une forme de folie tant ils sont rongés par leurs secrets. Beaucoup de non dits, de problèmes de compréhension des autres. Ils sont plus obnubilés par eux-mêmes que par leurs proches. Ils ne voient pas ce qu’il y a d’important.
L’intrigue est très bien construite. Les suspects sont nombreux et on sent véritablement la tension monter. Encore plus lorsque la vérité est proche mais que l’auteur préfère nous balader dans le temps pour maintenir le suspense. Ce qui rend le dénouement d’autant plus intense.
J’ai découvert qui été le tueur quelques chapitres avant la révélation. Par contre, j’ai été très surprise du twist final. Une fin rare dans ce genre de livre et qui m’a plus encore confortée dans l’idée de folie de certains protagonistes.
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