Auteure: Isabelle Villain
Titre: A pas de loup
Editions Taurnada
242 pages
Paru le 14 janvier 2021
Synopsis...
Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s'installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c'est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant. Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l'équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s'infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique. Et ce très beau rêve va se transformer peu à peu en un véritable cauchemar. Votre pire cauchemar…
Mon avis...
Un récit sur fond d’écologie dans lequel l’auteure va nous dépeindre le quotidien de personnes qui souhaitent vivre de manière plus autonome dans un hameau reculé. Idyllique au départ, leur vie va tourner à l’horreur suite aux déviances de certains acteurs principaux. Ils ont leurs idéaux, veulent les poursuivre à tout prix et sont prêts à tout pour empêcher quiconque de se mettre sur leur chemin.
Dans la première partie l’auteure va, via une alternance entre passé et présent, nous présenter les différents acteurs de son récit, voir qui ils sont et ce qui les a poussé à rejoindre la petite communauté de La Barberie, mais aussi, dans le présent, elle instaure déjà un sentiment d’angoisse avec l’enlèvement de Martin. Un début qui m’a parut un trop long par rapport à la taille du récit.
Le côté thriller est pour moi trop peu présent. Ce n’est qu’après avoir lu une bonne moitié que les choses se gâtent. De là, on va enfin ressentir une vraie crainte de ce qu’il pourra advenir. J’ai beaucoup aimé la fin qui est en totale opposition avec le côté idyllique du départ. Je regrette néanmoins une impression de rapidité et de facilité dans l’évocation de certains faits.
Une lecture que j’ai appréciée pour son intrigue et la surprise dans le déroulement des évènements, mais dans laquelle la mise en place est trop longue par rapport au côté thriller, qui lui, n’est pas assez poussé.
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