Auteur: Toni Praxède
Titre: Luc Marvin R.I.P.
Editions LBS
215 pages
Paru le 20 septembre 2020
Synopsis...
Sous les ordres de son mentor, le tristement célèbre Maximilien Mirando, comptable et ami des parrains de la pègre parisienne, Luc Marvin se rend au Portugal afin d’exécuter une mission périlleuse.
Mais lancé dans une vengeance personnelle, il en profite pour régler ses comptes et, dans un déferlement de violence, il se révèle.
Mon avis...
Un récit qui nous conte la vengeance d’un anti-héros qui n’a rien de banal. Un homme détestable, misogyne et violent. Incapable d’empathie, très cynique, il s’exprime avec un humour noir souvent choquant mais parfois drôle aussi.
Un paris risqué pour l’auteur qui a choisi de commencer son récit avec une narration à la première personne, avec la voix de Luc, dans un langage assez cru où l’argot très présent, fait que le lecteur a besoin d’un temps d’adaptation avant d’accéder à un véritable confort de lecture.
Durant la première partie peu de choses se passent véritablement. Plus encore que certains évènements importants, on suit les pensées de Luc et avec cela certaines réminiscences de son passé. Pour autant, ce n’est qu’à partir de la seconde partie, lorsque l’auteur nous ramène en arrière jusqu’au jeunes années de Luc, que le lecteur va comprendre et alors être capable de ressentir de l’empathie. On découvre comment Luc est devenu ce qu’il est, comment un jeune garçon a été détruit.
Ce livre peut choquer. Que ce soit dans la manière dont notre anti-héros s’exprime, dans la façon dont il conduit sa vengeance où encore et surtout, dans certaines scènes de son passé. Mais une fois la source connue, le lecteur ne peut que jubiler et l’approuver dans ses actions de vengeance.
Une lecture au début de laquelle il faut s’accrocher mais qui vaut la peine de persévérer.
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