Auteure: Phoebe Morgan
Titre: Pièces détachées
Editions l'Archipel
384 pages
Paru le 18 juin 2020
Synopsis...
Corinne, Londonienne de 34 ans, a déjà eu recours à trois FIV. Mais cette fois, elle en est sûre, c'est la bonne. Elle va tomber enceinte. Cette cheminée miniature en terre cuite, qu'elle découvre un matin sur le pas de sa porte, n'est-elle pas un signe du destin ?
Cette cheminée coiffait le toit de la maison de poupée que son père adoré – célèbre architecte décédé il y a bientôt un an – avait construite pour elle et sa sœur Ashley quand elles étaient enfants.
Bientôt, d'autres éléments de cette maison de poupée font leur apparition : une petite porte bleue sur le clavier de son ordinateur, un minuscule cheval à bascule sur son oreiller...
Corinne prend peur. Qui s'introduit chez elle ? Qui l'espionne ? La même personne qui passe des coups de téléphone anonymes à Ashley ? Y a-t-il encore quelqu'un en qui la jeune femme puisse avoir confiance ?
Mon avis...
Un thriller qui nous plonge dans l’angoisse.
Au fil des chapitres on va suivre les différents protagonistes à l’instant présent mais aussi, on va retourner dans le passé pour apprendre comment toute cette haine a pris racine.
L’ambiance est, dès le départ, lourde et angoissante. Elle restera ainsi, assez statique durant les trois quarts du récit. Une période durant laquelle le lecteur élabore des hypothèses sur les faits mais également sur le « d’où » vient le danger. On sent qu’il faut faire attention aux apparences et que le loup peut se cacher sous les traits d’un agneau.
Durant la dernière partie, là, je me suis vraiment régalée. Tout s’accélère, les révélations se font et avec elles, la tension, le danger et surtout l’urgence d’arriver avant le drame. C’est palpitant à souhait. On sait et qu’on a peur.
Je me suis prise au jeu des hypothèses et, même si je n’étais parfois pas loin, j’ai mis du temps à bien tout comprendre. Parfois avant la révélation, parfois au moment où elle s’est faite. La folie rend les actes d’autant plus incertains et certains m’ont donnés des sueurs froides.
J’ai adoré la fin que j’ai vécue à cent à l’heure par l’enchaînement des évènements mais aussi, par la crainte des terribles conséquences. Une belle intensité qui nous conduit à un épilogue dont la dernière phrase laisse le lecteur imaginer la suite.
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