« La crue » Michael McDowell


Auteur: Michael McDowell
Titre: La Crue
Saga: Blackwater (T1)
Editions Monsieur Toussaint Louverture
Paru le 7 avril 2022
256 pages

Synopsis...

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

Mon avis…

Et oui, j’ai fini par me laisser tenter par la saga dont tout le monde parle et je ne le regrette absolument pas. A peine ce premier tome refermé, j’ai déjà envie de courir en librairie pour acquérir les cinq autres. Je suis totalement séduite.

L’objet livre d’abord est absolument sublime. Du style et beaucoup de classe. Le genre d’ouvrage qu’on aime mettre en avant dans notre bibliothèque. 

L’histoire est, dès les premières lignes, prenante. Un récit d’ambiance qui se veut de plus en plus intriguant au fil des chapitres. On fait connaissance avec les divers protagonistes, avec leurs manières de vivre. Cette ville où les femmes mènent la danse. En à peine 250 pages de nombreuses choses se passent. 

Très rapidement, on ressent comme un sentiment d’étrangeté. On sent qu’il y a un secret à découvrir. Déjà l’auteur nous livre des éléments déroutants et inquiétants. On ressent la puissance et en même temps on la craint car des drames se produisent. Et là, que du bonheur d’élaborer des hypothèses pour essayer de déceler le pourquoi du comment. 

C’est addictif, c’est palpitant. Une intrigue et des personnages travaillés avec finesse. J’aime ressentir l’attrait tout autant que l’inquiétude et je n’ai qu’une hâte, me plonger dans la suite. 


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