Auteur: Vincent Delareux
Titre: L'Idole
Editions Archipel
Paru le 22 aout 2024
208 pages
Synopsis...
1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider, tout comme son amie Dalida un an auparavant.
Son imprésario ne voit en elle qu’une poule aux œufs d’or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l’idole fatigue. Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s’éclipsent à leur apogée ?
Armée d’une bouteille de whisky, Séraphine s’apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu. Face à elle se dresse un homme. Fervent admirateur ou malfrat ? L’homme est en tout cas des plus inquiétants. Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l’existence de la diva en éclats…
Son imprésario ne voit en elle qu’une poule aux œufs d’or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l’idole fatigue. Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s’éclipsent à leur apogée ?
Armée d’une bouteille de whisky, Séraphine s’apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu. Face à elle se dresse un homme. Fervent admirateur ou malfrat ? L’homme est en tout cas des plus inquiétants. Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l’existence de la diva en éclats…
Mon avis...
J'ai trouvé ce roman surprenant. Et oui, jamais je n'aurais pu imaginer ce que l'auteur nous réservait. Et j'ai adoré.
Séraphine qui veut en finir avant le déclin va se retrouver séquestrée. L'auteur nous embarque alors dans une sorte de huis clos où, au fil des jours, Séraphine et son ravisseur, Salvator, vont avoir de profondes conversations.
A travers elles, l'auteur dénonce le statut de l'Idole dont celle qui l'incarne n'est pas toujours ce qu'elle semble être. Entre l'être et le paraître, il y a parfois un monde qui est ici parfaitement dépeint. Séraphine n'est pas non plus maitresse du jeu. Elle incarne l'Idole, un personnage qui n'est pas vraiment elle.
J'ai été assez déroutée par le bagou qu'elle a lorsqu'elle converse avec Salvator. Son assurance face à celui dont elle ne connait pas le dessein. Elle va lui assener les vérités et ça sera pour elle, comme une façon de se libérer d'un poids. Une libération avant la fin.
Salvador, on le voit plutôt comme un homme assez simple d'esprit qui prend tout pour argent comptant et va vivre de folles déconvenues.
L'auteur nous tient par ses traits d'esprit, par notre envie de savoir comment les choses font finir. J'ai été abasourdie, j'ai crains aussi. Mais son final, absolument parfait, m'a totalement surprise.
Une excellente lecture.
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