"La maison idéale" Kate Collins

Auteure: Kate Collins

Titre: La maison idéale

Editions Les Escales

Paru le 26 septembre 2024

400 pages

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Synopsis...

2017. Le mari d'Orla a insisté pour que leur famille s'installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c'est seule avec ses enfants qu'Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison où elle ne se sent pas chez elle, Orla commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.

1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s'occupe avec amour des enfants comme s'ils étaient les siens. Jusqu'à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.

Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu'elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu'elles sentent rôder.

Mon avis...

Un récit d'ambiance gothique, sombre et angoissant dans lequel je me suis totalement immergée.

J'ai été prise par le quotidien de ces femmes et par les sentiments qu'elles nous communiquent.

Deux époques, deux vies de famille qui n'ont rien de commun si ce n'est une forme de détresse dans le quotidien et un sentiment d'isolement dans cette grande maison. 

Ce que j'ai aimé dans cette histoire c'est que tout ne soit pas clairement écrit. Que l'auteure parsème ses pièces pour nous laisser construire le puzzle. Un assemblage de plus en plus inquiétant au fil des chapitres. 

Les croyances et la superstition des habitants de la ville mais aussi les drames troublants du passé qui accablent la maison. Tout a été fait pour qu'au fil des révélations, l'ambiance devienne plus lourde et angoissante.

J'ai adoré ce lien que l'on devine entre les deux époques. Et puis, ce sentiment d'étrangeté autour de cette maison avec ces objets qui disparaissent, apparaissent, ou encore, ces tableaux qui semblent changer. Je n'ose trop vous en dire pour ne rien gâcher.

Une belle psychologie aussi autour des personnages centraux. Dans ce mal-être qui s'installe peu à peu et change la personne. Dans cette perception qu'ils ont des choses qui devient peu à peu assez inquiétante. Dans les relations qu'ils entretiennent entre eux. 

Le danger est bien présent autour de ce mal qui peut frapper à chaque instant, qui est tapi dans l'ombre de cette maison. 

J'ai été happée par l'intrigue, séduite par ces personnages féminins à la psychologie fournie, touchée par les enfants, émue et bouleversée par les drames, troublée par la maison et, plus d'une fois, j'ai eu mon sang qui a palpité dans mes veines tant je craignais la suite. 

La fin on la pressent autant qu'on la redoute. Elle est à sa manière inéluctable mais la surprise reste dans les détails. 

J'ai vraiment adoré cette lecture très immersive qui m'a totalement captivée.