"La Nanny" Gilly Macmillan


Auteure: Gilly Macmillan
Titre: La Nanny
Editions Les Escales
432 pages
Paru le 11 juin 2020

Synopsis...


À la mort de son mari, Jocelyn n'a d'autre choix que de revenir s'installer avec sa fille Ruby à Lake Hall, l'austère manoir familial où vit toujours sa mère, aristocrate arrogante et froide.
À peine arrivée, Jocelyn reçoit la visite d'une mystérieuse femme déclarant être Hannah, la nanny qu'elle adorait enfant, disparue du jour au lendemain en 1987. Jocelyn est si contente de la retrouver qu'elle lui propose immédiatement la garde de sa fille, mais très vite, des détails sonnent faux. Peut-elle vraiment lui faire confiance ? Et que s'est-il passé à l'époque ?
Huis clos étouffant, La Nanny prouve une nouvelle fois le talent de Gilly Macmillan pour les intrigues psychologiques parfaitement maîtrisées.

Mon avis...


Ce livre j’en attendais beaucoup et je n’ai vraiment pas été déçue. Une ambiance sombre, oppressante et anxiogène sous fond de huis-clos pour une intrigue où le suspense est intense et les personnages très attachants.
Un joli côté British pour le décor et les personnages. Un village où tous se connaissent, tous se mêlent et où les rumeurs vont bon train. Une communauté dans laquelle il n’est pas forcément évident de faire sa place.
Une intrigue où le suspense est intense et constant. Jusqu’au bout, jusqu’au moment où enfin l’auteure nous apporte la réponse on doute et on ne cesse de vouloir analyser chaque fait et geste pour déceler l’élément clef qui nous donnera la réponse.
La narration passe d’un personnage à l’autre, du passé au présent. On suit un quotidien, une enquête, une plongée dans l’angoisse et la paranoïa. Mais aussi, la naissance d’une folie perverse et dangereuse. Les secrets sont nombreux et les apparences peuvent être trompeuses. Rien n’a été laissé au hasard dans ce récit qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.
L’auteure m’a séduite par sa plume, par la manière dont elle fait passer les émotions, la façon dont elle nous immerge dans son récit et l’empathie que l’on développe. Une histoire que l’on vit avec les protagonistes. J’ai souvent été horrifiée de voir leur naïveté face aux manigances de ce redoutable adversaire. Et ce, quant bien même je n’étais pas toujours certaine de bien les appréhender moi-même.
Tout a été pensé dans la finesse jusqu’au dénouement. Une conclusion parfaite à laquelle je ne m’attendais pas du tout!


 

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