Auteur: Yannick Dubart
Titre: La fille qui se faisait des films
Editions LBS
281 pages
Paru le 27 avril 2021
Synopsis...
Emma, la quarantaine, est victime de sa première attaque cérébrale.
A l'hôpital, elle partage sa chambre avec une vieille dame qui lui fait le récit d'histoires étonnantes.
Parmi elles, la mort d'une femme dans les années 1950, une affaire qui n'a jamais été résolue.
Intriguée, Emma essaye d'en savoir plus.
Mon avis...
Un roman, un thriller, un récit sur deux axes. Celui de la résilience après un terriblement AVC. Celui d’une enquête autour d’un meurtre dans les années 50.
Un AVC alors qu’on est encore jeune. Un AVC qui va changer de tout au tout la vie de Emma. Une terrible maladie qui aurait pu la tuer et la laisse avec de lourdes séquelles. Un corps qui n’est plus celui qu’elle a connu et auquel elle va devoir s’adapter. Avec elle, on va découvrir la dépression, le fond du trou puis la volonté de s’en sortir grâce à ses amis, sa famille, l’amour et cette enquête qui sera pour elle l’occasion de penser à autre chose.
Au départ la rencontre avec Marie-Ange et ce secret qu’elle veut partager avec Emma. Une mort tragique qui cache un meurtre! Emma aura du mal à y croire mais va rapidement se rendre compte, qu’en effet, il y a bien eu meurtre. Elle va mener l’enquête, va déranger et finir par se retrouver en fâcheuse posture.
Dans ce livre on ressent l’amour du cinéma. Emma est une rêveuse et son addiction aux thrillers va l’amener à émettre de sombres suppositions. L’intrigue est tenace et son rythme se fait de plus en plus intense au fil des pages pour finir sur un final sous haute tension et totalement inattendu.
Un autre point important de ce livre est la maternité, l’amour que l’on porte à son enfant. Certains passages évoqués par Emma sur sa fille Clara sont durs à lire. Un récit qui sera aussi la reconstruction d’une relation.
Plus qu’un simple thriller, une lecture qui m’a fait passer un très bon moment.
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