"La femme parfaite" JP Delaney


Auteur: JP Delaney
Titre: La femme parfaite
Editions Mazarine
464 pages
Paru le 7 octobre 2020

Synopsis...


Lorsqu’Abbie se réveille à l’hôpital, elle ne se souvient de rien. L’homme à son chevet prétend qu’il est son mari. Il est un géant de la tech, le fondateur d’une des startups les plus innovantes de la Silicon Valley. Il lui dit qu’elle est une artiste talentueuse, la mère dévouée de leur jeune fils – et la femme parfaite.
Cinq ans plus tôt, elle aurait eu un grave accident. Son retour à la vie serait un miracle de la science, une révolution technologique dans le domaine de l’intelligence artificielle pour laquelle il a sacrifié dix ans de sa vie.
Mais alors qu’Abbie se souvient petit à petit de son mariage, elle commence à remettre en question les motivations de son mari, et sa version des événements. Doit-elle le croire quand il affirme qu’il veut qu’ils restent ensemble pour toujours ? Et que lui est-il vraiment arrivé cinq ans plus tôt ?

Mon avis...


Un thriller psychologique qui m’a totalement surprise et conquise. Avec JP Delaney on sort clairement des sentiers battus avec une intrigue où se mêlent un côté futuriste/avant-gardiste autour de l’IA, avec un aspect très actuel qui dénonce le sexisme et plus encore, la problématique de l’autisme chez les enfants. Tout s’entremêle à merveille pour nous offrir un thriller diaboliquement efficace qui nous embarque dès les premières lignes et va nous surprendre jusqu’à son dernière mot.
Je me suis très facilement immergée dans cette lecture et aussi très vite attachée à Abbie. Un sentiment qui m’a quelque peu dérangée tant je ne savais trop comment véritablement la considérer. L’IA prête à controverse et l’auteur a réussi, à travers ce personnage hors du commun, à nous bousculer sur ce qu’on ressent face à un tel être. Je n’ai pu que comprendre les difficultés de l’entourage et en même temps, j’avais de la peine pour celle qui n’a rien demandé et que l’on a doté d’une profonde empathie. C’est très fort.
Il dénonce le sexisme au coeur des grosses Stat Up dans la manière dont sont considérées les femmes. Toujours plus pour leur apparence que pour leurs qualifications. Cet écœurant pouvoir de l’argent qui permet l’oubli lorsque les hommes vont trop loin.
Mais aussi, j’ai ressenti un profond attachement pour le petit Danny. L’auteur nous dépeint des difficultés de l’autisme, l’horreur de certaines procédures soit disant destinées à aider, mais aussi l’amour profond d’une mère qui se sent désœuvrée et qui est prête à tout pour son fils.
Une lecture qui m’a totalement conquise et qui démontre une nouvelle fois le talent de l’auteur à nous écrire une histoire prenante, dérangeante et dont les rebondissements sont totalement inattendus. Il va loin et exploite à fond chaque thème abordé. Un quasi coup de coeur.


 

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