Auteurs : Jean-Benoit Dumonteix et Joseph Agostini
Titre: Tueurs en série sur le divan
Editions Envolume
158 pages
Paru le 19 mai 2021
Synopsis...
La perversion des tueurs en série confine parfois au raffinement de la cruauté. Comment ces êtres humains, autrefois enfants et eux-mêmes victimes d’adultes négligents ou malfaisants, ont-ils pu sombrer dans une telle abomination ? Que révèle le tueur en série du malaise de nos sociétés ? Deux psychanalystes tentent de retracer les itinéraires du crime de ceux que l’on qualifie de «monstres». À travers rencontres, témoignages et réflexions personnelles, ils sont partis à la rencontre de leur perversion.
Loin d’employer un vocabulaire hermétique, ils s’adressent à tous les lecteurs dans un style accessible.
Mon avis...
Un document, une étude très intéressante que nous livrent deux psychanalystes sur 4 tueurs en série. Une analyse du mal, de la psychose, de la perversion qui les habite, qui fait d’eux des êtres à part, capablent du pire, des monstres.
Quatre tueurs dont les crimes sont différents mais qui ont en commun la perversion. A travers une analyse pointue, les auteurs nous dépeignent les personnalités de ces hommes abominables. Comment le mal a-t-il vu le jour? D’où vient cette perversion et cette absence d’empathie pour les autres? Comment est né ce besoin de tuer? Quels en sont les motifs?
Un récit qui, malgré son jargon aux termes spécifiques et parfois inconnus d’une personnes extérieure au domaine médical, reste très abordable car les auteurs se sont appliqué à apporter des éclairages et explications accessibles au plus grand nombre.
C’est horrifiant de voir à quel point les personnalités et les manières de penser de ces tueurs sont différentes du commun des mortels. C’est dingue de constater que, trop souvent, ils auraient pu être mis hors d’état de nuire bien plus tôt. Des époques où les moyens n’étaient pas les mêmes. Des manques qui ont donné lieu à la création de nouveaux moyens d’investigation efficace.
Un épilogue qui fait froid dans le dos lui aussi parce qu’il nous montre que la perversion est de plus en plus présente dans notre société. Elle ne s’exprimera heureusement pas de manière aussi dramatique et horrible chez l’ensemble des individus!
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